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"La France de juillet" : le roman qui redonne l’espoir d’un vainqueur français sur le Tour

"La France de juillet" : le roman qui redonne l’espoir d’un vainqueur français sur le Tour

Un roman qui fait du bien au cyclisme français

Il y a des livres qui parlent de vélo, et d’autres qui parlent aux cyclistes. La France de juillet fait partie de ceux-là. Ce n’est pas juste un roman sur le Tour ou sur la compétition. C’est un texte qui explore ce qu’il se passe dans la tête d’un passionné, quand tout tourne autour du vélo, du rêve, et de cette envie qu’on a tous eu un jour : aller au bout de soi-même.

Ce qui m’a marqué dans ce roman, c’est la sincérité. On sent que l’auteur, Geoffrey Lieutaud, sait de quoi il parle. Et pour cause : préparateur mental diplômé d’État, il a l’habitude d’accompagner des sportifs de haut niveau. Dans ce livre, il réussit à mettre des mots sur des sensations qu’on vit tous : la solitude à l’entraînement, la pression, l’envie de progresser, les coups de mou… mais aussi la petite flamme qui ne s’éteint jamais, même quand tout est contre nous.

Sans spoiler, je peux juste te dire que l’histoire suit un jeune coureur français, à part, déterminé, qui avance sur son chemin. Il y a du vélo, oui, mais pas que. Il y a du mental, des émotions, des silences et beaucoup de vérité. Ce roman, je ne l’ai pas lu comme un simple lecteur, je l’ai lu comme un cycliste. Et il m’a vraiment parlé.

Si toi aussi tu vis vélo, si tu cherches une lecture qui t’inspire, qui te remet un peu d’espoir dans les jambes, alors ce roman est pour toi. Et qui sait… peut-être que La France de juillet annonce, enfin, le retour d’un vainqueur français sur le Tour.

Un roman qui parle de vélo, mais surtout de rêve

Ce que j’ai aimé dans La France de juillet, c’est que tu n’as pas besoin d’avoir fait le « Tour de France » pour t’y retrouver. Ce roman, il parle à tous ceux qui aiment le vélo pour de vrai. Que tu sois amateur, compétiteur FFC, ou simple passionné qui se lève tôt le dimanche, tu vas te reconnaître dans cette histoire. Parce que ce n’est pas qu’un récit sur les courses, les victoires ou les podiums. C’est une histoire d’effort, de solitude, de rêve. C’est l’histoire de ce feu intérieur qui te pousse à continuer quand les jambes brûlent et que plus personne ne regarde.

Le vélo est partout dans ce roman. Mais pas le vélo bling-bling ou sponsorisé. Le vrai vélo, celui des routes de campagne, des côtes qu’on connaît par cœur, des heures passées seul à tourner les jambes. On entend les commentaires de France Télévisions en fond, on sent les odeurs d’été, la chaleur sur le bitume, les après-midis de juillet où la France s’arrête pour regarder passer les coureurs. Geoffrey Lieutaud ne s’invente pas une passion : il l’a dans le sang, et ça se sent à chaque ligne.

Et puis bien sûr, il y a le Tour de France, pas comme décor principal, mais comme horizon. Le maillot jaune n’est pas là pour faire joli. Il représente quelque chose. Une idée, un sommet. Dans ce livre, le Tour devient un symbole, celui d’un rêve français qu’on porte tous en nous. Le héros ne veut pas juste rouler, il veut aller au bout. Et ce rêve, même si on n’ose plus trop y croire depuis 1985, ce roman nous le redonne. Pas comme une promesse. Mais comme un espoir.

Préparation mentale : la vraie clé du haut niveau

Derrière chaque grand coureur, il y a un mental. Et dans La France de juillet, c’est flagrant. Ce n’est pas juste un roman sur le physique, les jambes ou les watts. C’est un roman sur ce qu’il se passe dans la tête quand on a un rêve trop grand pour soi. Et si c’est aussi juste, c’est parce que Geoffrey Lieutaud n’est pas qu’un auteur : il est préparateur mental diplômé d’État, et ça se sent dans chaque page.

Lenny, le personnage principal, commence son parcours en solitaire. Il avance avec ses moyens, ses doutes, ses blessures, comme beaucoup d’entre nous. Et puis, petit à petit, il est entouré. Accompagné. Par des gens qui y croient, et qui savent ce qu’ils font. Parce qu’à un moment, pour atteindre son vrai potentiel, il faut être bien entouré. Par des personnes compétentes, qui comprennent les enjeux du mental et du corps.

Ce que j’ai aimé, c’est que c’est fait avec subtilité. Pas de grandes phrases toutes faites sur la motivation. Juste une immersion dans la tête d’un coureur qui se construit. Et ça, ça parle à tous les cyclistes. Car on le sait tous : progresser, ce n’est pas qu’une question de jambes. C’est aussi gérer la pression, savoir pourquoi on roule, apprendre à se connaître, à se recentrer, à rester solide quand ça tremble.

La France de juillet ne donne pas de méthode miracle. Mais il pose les bonnes questions. Et il te pousse à réfléchir : est-ce que je m’écoute assez ? Est-ce que je suis bien entouré ? Est-ce que je travaille aussi mon mental, pas juste mes cuisses ? Ce n’est peut-être pas un manuel, mais franchement, ça y ressemble.

Un vrai roman, pas juste un livre de vélo

Ce qui m’a surpris dans La France de juillet, c’est que ce n’est pas un roman de niche. Oui, ça parle de vélo. Oui, on y retrouve nos codes. Mais avant tout, c’est une vraie œuvre littéraire. Bien construite, bien écrite, rythmée. Pas de chapitre qui traîne, pas de dialogue creux. Chaque scène a son utilité, chaque phrase son rythme. Et surtout, on s’attache.

Pas de super-héros ici. Juste un cycliste qui avance avec ce qu’il a ! Et c’est ce qui le rend crédible. C’est un jeune qu’on suit depuis sa naissance jusqu’au monde professionnel, avec tout ce qu’il endure pour arriver au haut niveau. On est aussi plongé dans sa vie personnelle, ses émotions, ses attachements. Et ça, c’est ce qui nous rapproche de lui dès les premières pages. On se reconnaît dans le héros. Un jeune accroché à ses terres familiales, à son territoire, l’Aveyron, ce département magnifique, discret mais puissant. Un personnage simple, sans artifices, mais avec ce qu’il faut pour toucher juste.

Geoffrey Lieutaud a une plume simple, mais percutante. Il va droit au cœur, sans fioriture. Il écrit comme on pense : avec du vécu, de la sincérité, parfois même un peu de colère ou de pudeur. Le ton est juste, équilibré. C’est touchant sans être lourd, profond sans se perdre. Et ça, pour un premier roman, c’est fort.

Ce que j’ai aussi apprécié, c’est le rythme. On ne décroche jamais. Il y a des silences, des accélérations… comme dans une étape de montagne. L’alternance entre le quotidien, la vie intérieure du personnage, et les séquences plus tendues donne une vraie dynamique à l’ensemble. On tourne les pages facilement, on veut savoir jusqu’où ça ira.

Et pour les fans de romance… disons simplement que vous ne serez peut-être pas déçus. Je n’en dis pas plus, mais sachez que l’auteur n’a pas oublié le cœur au milieu du peloton.

En résumé, c’est rare de lire un roman sur le cyclisme aussi bien foutu. Sans clichés, sans caricature, sans tentation de faire du “documentaire romancé”. La France de juillet, c’est un vrai roman. Avec un héros qu’on n’oubliera pas, et une ambiance qui reste même après avoir refermé le livre.

Et si c’était lui ?

La France de juillet, c’est un roman qu’on referme avec une seule envie : continuer à y penser. Ce n’est pas juste une histoire de vélo. C’est un récit qui marque, qui intrigue, qui pose des questions.

Lenny Bousquet, ce jeune coureur venu de l’Aveyron, trace son chemin. On le suit, on s’y attache, et au fil des pages, on se surprend à croire avec lui. À se demander si, quelque part, on ne tient pas là un futur grand nom du cyclisme français.

Et puis, vient cette question.Est-ce qu’on vient de lire l’histoire du futur vainqueur français du Tour de France ?La réponse est peut-être dans ce livre.

📩 Envie d’échanger ? Geoffrey Lieutaud est à l’image de son roman : accessible, passionné, profondément humain. Il sera ravi de discuter avec vous, de lire vos retours, ou simplement de partager un mot avec ceux qui aiment le vélo autant que lui.

Alors voilà.Foncez. Lisez-le. Et laissez-vous embarquer par ce roman qui, comme un bon col, fait mal aux jambes mais du bien à l’âme.

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